Louange à Dieu que la paix et la bénédiction soient sur le Prophète, sa Famille et ses Compagnons,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Je vous souhaite à tous, la bienvenue dans ce conseil des ministres qui marque, officiellement, l'entrée en exercice d'un nouveau gouvernement.
Les résultats de l’élection présidentielle qui vient d’avoir lieu montrent l’ampleur des attentes manifestées par les Djiboutiens.
En me renouvelant sans aucune ambigüité leur confiance, ces derniers ont exprimé leur attachement à la République et leur volonté de voir Djibouti atteindre son plein potentiel.
J’ai pris l'engagement devant nos compatriotes de faire de Djibouti une Nation prospère. J’ai aussi pris l'engagement de ne laisser personne sur le bord de la route.
Réduire la pauvreté, éviter la fracture sociale est, donc, pour moi un objectif majeur. Je souhaite l'atteindre en m’appuyant particulièrement sur la formation et le travail, qui sont les leviers essentiels de sa réussite.
A l’issu de mon mandat, je souhaite remettre aux mains de la Nation un pays transformé, doté d’une économie solide, elle-même soutenue par des institutions fortes, d’une justice irréprochable, d’une administration efficace, d’infrastructures modernes et d’une population saine et éduquée capable de récolter les fruits de cette transformation.
Ces attentes, cette volonté, je veux les voir traduit dans les faits rapidement et sans hiatus.
Pour ce faire, j'ai décidé de faire appel à vous, des hommes et des femmes que je pense les plus à mêmes de m’accompagner dans cette noble mission.
Ce gouvernement, auquel vous appartenez, n'aura donc qu’un seul ordre, qu'un seul devoir : celui de respecter et mettre en œuvre, dans la lettre et dans l’esprit, le programme présidentiel.
Ces engagements ont été pris dans le champ de vos compétences ministérielles. Il va de soi que j’attende de vous que vous les teniez. Car, lorsque la volonté est affirmée, lorsque les choix sont faits, nous devons faire en sorte qu'ils puissent être traduits au mieux devant les Djiboutiens.
Mesdames et Messieurs,
En acceptant la fonction ministérielle, vous avez accepté de relever, avec moi, ce défi. Si vous en acceptez les honneurs, vous devez également accepter les devoirs, la disciple.
Quelle que soit la mission qui vous échoit, celle-ci a besoin de rigueur et de hauteur de votre part.
Chacun et chacune d’entre vous devra donc impérativement garder à l’esprit l’intérêt général et le respect de la fonction qui lui est dévolue.
Vous connaissez mon attachement à l’unité de cette Nation et à la pérennité de la République. Je ne tolérerais donc aucune discrimination ni division qui mettrait en péril notre idée de cette dernière que ce soit au sein des départements ministériels et encore moins dans le service rendu aux citoyens.
Vous trouverez en moi une oreille attentive et à l’écoute cependant, celui ou celle qui manquera à ses devoirs n’aura aucune place dans cette équipe.
Nous sommes tous des serviteurs du peuple souverain. Cette charge temporaire qui nous échoit est la plus lourde qui soit.
Elle exige de chacun d'entre nous que nous allions au bout de nous-mêmes pour que nous puissions donner le meilleur de nous même pour ce peuple qui nous a fait confiance.
Je vous demande donc de vous mettre au travail au plus vite pour ne pas décevoir!
Je vous remercie.