Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a fait cette déclaration ce jeudi, en fin de matinée, à Ayla Hôtel, devant le staff dirigeant de la Société Financière Internationale (IFC), le département en charge du secteur privé au sein de la Banque mondiale, réunis depuis une semaine à Djibouti, choisie pour abriter la retraite stratégique de l’Institution.
Evènement annuel, la retraite stratégique de l’IFC a valeur de principale réunion de l’Institution financière internationale.
Elle fait ainsi office de haut lieu d’inventaire, d’appréciation et de jugement de l’action initiée sur le terrain, d’une année à l’autre, par le partenaire financier mondial.
Elle sert aussi de support à l’Institution en termes de délibérations et de décisions à prendre quant aux dossiers et projets à parrainer pour l’avenir.
Dans son allocution devant le staff dirigeant de l’IFC, le Président Guelleh s’est tout d’abord réjoui du choix sur notre pays pour abriter les travaux de l’illustre Institution internationale.
« L’accueil de cette retraite stratégique annuelle de l’IFC à Djibouti revêt une signification particulière », a, ainsi déclaré en substance le Président de la République.
« Dans un monde en mutation rapide, notre nation incarne, à bien des égards, tant les défis que les opportunités qui caractérisent la Corne de l'Afriqueaujourd'hui », a, dans le même état d’esprit, fait valoir le Chef de l’Etat.
Le Président Ismail Omar Guelleh a mis ensuite à profit cette intervention pour saluer le rôle positif et l’appui substantiel que la Société Financière Internationale (IFC) apporte au développement de l’Afrique.
« L’IFC a déjà démontré son engagement à travers l’initiative pour la fragilité en Afrique », a ce propos indiqué le Président Guelleh qui, a passé en revue les grands projets de développement redéfinis pour Djibouti, à l’aune des problématiques les plus vue dans la région.
« Au cœur de cette transformation économique se trouve le partenariat public-privé, véritable catalyseur de nos secteurs stratégiques…, une nouvelle philosophie de développement où les forces du marché et l'action publique se conjuguent pour créer de la valeur partagée. », a indiqué le Chef de l’Etat.
« La digitalisation, une nécessité impérative pour notre compétitivité… marquant notre engagement vers une économie digitale inclusive », intègre aussi la palette de choix stratégiques nouveaux pour notre développement, selon le Président Guelleh.
« La refondation de notre environnement des affaires…face…à l’urgence d'attirer des investissements productifs. », concourt également au rang de matrices phares appelées à assurer la croissance économique de notre pays, d’après le Chef de l’Etat.
S’il mit ainsi en lumière combien les nouveaux créneaux pour notre développement ont vocation à rester hermétique aux « vulnérabilités communes », propres à toute la région de « la Corne de l’Afrique », il a toutefois saisi l’occasion de cette tribune pour appeler l’IFC à apporter son soutien à notre région à travers « trois axes d'intervention prioritaires ».
« Le premier concerne le développement de notre tissu entrepreneurial local. La solution réside dans une approche intégrée combinant des lignes de crédit adaptées à nos PME, des programmes de formation technique robustes, et un accompagnement vers la formalisation », a-t-il souligné.
« Le deuxième axe concerne l'intégration régionale. Cette initiative pour la Corne de l'Afrique vise à approfondir cette intégration et à promouvoir la croissance économique et la stabilité », a-t-il fait observer, précisant qu’elle doit être menée de pair avec « une harmonisation audacieuse de nos cadres réglementaires et le développement de corridors économiques régionaux »
« Le troisième axe concerne notre résilience climatique. Cette vulnérabilité exige...un programme massif d'investissement dans les énergies renouvelables, couplé à une modernisation climatiquement résiliente de nos infrastructures », a—t-il plaidé, formant l’espoir d’un partenariat sans cesse réussi entre les pays de la Corne de l’Afrique et la Société Financière Internationale (IFC).
Insigne marque d’une réunion en plénière obéissant au format et rencontres les plus élevées en termes de session de travail de l’IFC, la retraite que l’Institution financière internationale tient depuis une semaine à Djibouti allie les responsables les plus en vue au sein de la Banque mondiale et de l’IFC.
Le Vice-Président de la Banque mondiale pour la région Afrique, M Ousmane Diagana, le Vice-Président de l’IFC, en charge du département Droits et l’Administration, Ethiopis Tafara MIGA et le Vice-Président de l’IFC en Charge des questions liées à l’Industrie, Mohamed Gouled, font entre partie de hauts responsables de la Banque mondiale et de l’IFC participant à l’actuelle retraite de l’IFC à Djibouti.
Coté djiboutien, outre le Premier Ministre, M Abdoulkader Kamil Mohamed, le Ministre de l’Economie et des Finances, Chargé de l’Industrie, M Ilyas Moussa Dawaleh, les principaux autres responsables en charge de secteurs liés à l’Economie et aux Finances dont le Gouverneur de la Banque centrale, M Ahmed Osman et le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD), M Aboubaker Omar Hadi, ont pris part à cet évènement.