Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a regagné ce dimanche, en début de soirée, la capitale, à l’issue de sa participation, à Nairobi, à un sommet sur la Coordination économique en Afrique.
Sommet au format réduit, l’assise africaine sur la Coordination économique réunit essentiellement le Président de la Commission de l’Union africaine, les membres du Bureau de la Conférence de l’Organisation et les Présidents des Communautés Economiques régionales du Continent.
La participation du Président Guellehà cette réunion a principalement été marquée par une intervention qu’il fit sa tribune.
Dans cette intervention, il fit tout d’abord le récit général des mesures prises par l’IGAD pour inscrire durablement sa région dans la paix et la stabilité.
Et relaté à cet effet les modalités pratiques d’action, notamment le principe d’un quartet et d’une feuille de route, définies à l’échelle de l’IGAD dans le cadre de ses efforts visant à mettre fin au conflit au Soudan.
Le Président de la République mit également à profit cette intervention pour procéder aussi à l’inventaire global des dispositions prises par la région pour contribuer à la mise en œuvre complète de l’accord de cessation d’hostilités en Ethiopie.
Outre la paix et la stabilité, le Chef de l’Etat avait dédié l’autre volet central de son intervention au récit d’efforts engagés par l’IGAD sur le registre de l’intégration économique.
Le sommet sur la Coordination économique en Afrique auquel a pris part le Chef de l’Etat djiboutien a clos ses travaux sur une série de résolutions militant dans le sens d’une plus grande capacité de l’Union africaine à évaluer ses Communautés économiques régionales.
« Nous exhortons l’établissement d’une approche unique, globale et harmonieuse ainsi qu’un indice unique d’évaluation de l’intégration africaine »est-il écrit dans la déclaration officielle publiée à l’issue du sommet.
Une autre mention phare des conclusions de ce sommet a porté sur les voies et moyens permettant aux Pays d’Afrique d’acquérir une plus grandecapacité d’influence, de décision et de délibération dans le règlement des conflits et des litiges éclatant dans son Continent.
« Nous exhortons les Etats membres à prendre en mains leurs destin en finançant durablement les processus de paix régionaux et continentaux par le biais d’une plus grande mobilisation des ressources nationales », est précisément indiqué dans la déclaration finale.
La réunion sur la Coordination économique en Afrique a appelé de ses vœux aussi à la réalisation d’une plus grande mobilité inter-Afrique et encourager ainsi « les Etats membres à faciliter les visas électroniques afin de stimuler tous les modes de connectivité et le tourisme en Afrique ».
A noter également l’adoubement consenti, dans le cadre des conclusions de ce sommet, à la «création d’une ligne budgétaire dans le budget ordinaire de l’Union africaine pour le financement durable du Protocole sur la relation entre l’Union africaine et les Communautés Economiques d’Afrique ».