Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, s’est livré à cet exercice dans le cadre d’une allocution faite samedi après-midi à Addis-Abeba, en Ethiopie, à la tribune du 36ème Sommet ordinaire de l’Union africaine adjoint du thème « Accélérons la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)»
Dans cette intervention, le Président Guelleh a d’emblée affirmé que la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de Libre-échange économique et commercial inter-Afrique (ZLECAF) est traitée à Djibouti travers une stratégie nationale spécifiquement adoptée à son sujet.
Qui, a-t-il précisé, trouvera un appui substantiel avec la mise en place rapide d’un protocole d’application valide à l’échelle régionale.
« Djibouti s’est dotée d’une stratégie nationale sur la ZLECAF avec l’appui de la CEA et d’une stratégie régionale des pays de l’IGAD qui est en cours de validation et qui doit prendre en compte tous les domaines de mise en œuvre de la ZLECAF. », a déclaré le Chef de l’Etat.
Qui a cité également « la Vision stratégique 2035 ainsi que le Plan National de développement 2020-2024 », au titre de mécanismes majeurs de droit et de projection garantissant un couronnement réussi à la ZLECAF à Djibouti.
Le Président de la République mit ensuite à profit cette allocution pour alerter sur le niveau élevé de similitudes entre les procédés généraux notre pays affecte à son développement et les matrices phares caractérisant la ZLECAF.
« La lutte contre le chômage, l’intégration économique et commerciale et le développement du tissu industriel » constituent entre autres des centres d’intérêts stratégiques communs aussi bien pour la République de Djibouti que dans les objectifs définis pour la ZLECAF, a fait observer le Président Ismail Omar Guelleh.
Qui a toutefois indexé l’affirmation définitive de la ZLECAF sur la scène économique et commerciale africaine à la réunion préalable de deux conditions visant à « stimuler les capacités productives des entreprises africaines par le biais des chaines de valeurs africaines compétitives grâce au rôle catalyseur de la ZLECAF », d’une part.
Et d’autre part « à promouvoir le développement des zones économiques spéciales (ZES) compatibles avec la ZLECAF. »
Et le Chef de l’Etat d’évoquer les atouts les plus symptomatiques de Djibouti notamment «sa position géostratégique, situé sur la 2ième ligne maritime la plus utilisée » et ses dispositions « de plaque tournante de l’économie régionale et continentale, offrant une plateforme multiservices des finances, du (e-) commerce et les nouvelles technologies de l’information et la communication» comme l’insigne marque de potentiel appelé à assurer une véritable relation de complémentarité économique entre notre pays et la ZLECAF.