Sous l’égide de son 1er Magistrat, Son Excellence, le Président Ismail Omar Guelleh, la République de Djibouti a célébré ce mardi, au siège de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), la Journée Internationale de la Femme.
Insigne marque d’un rendez-vous ayant acquis un poids indéniable dans l’agenda évènementiel public de notre pays, la Journée Internationale de la Femme se voit ainsi commémorer cette année avec un léger différé chez nous : preuve qu’elle ne peut faire l’objet d’une impasse totale.
Au-delà, l’évènement n’a pas dérogé au principe de servir de support à l’énoncé de stratégies nouvelles définies pour notre pays dans sa quête légitime d’œuvrer à l’accroissement des dispositions des femmes djiboutiennes et partant, à connecter notre société aux vertus de contrée régie par une équité définitive de genre.
C’est ainsi que dans l’allocution faite à la tribune de cette cérémonie, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a décliné les orientations générales à travers lesquelles notre pays doit désormais poursuivre les efforts qu’il entreprend sans cesse en faveur des droits de la femme djiboutienne.
Au sujet donc de ces modalités nouvelles, le Président Guelleh fit nommément état d’un plan d’actions à trois niveaux.
« J’invite à renforcer les partenariats entre le Gouvernement et les organisations non gouvernementales. Ensemble, nous pouvons mutualiser nos efforts pour promouvoir la santé, l’éducation, la sécurité et l’autonomie économique des femmes. », a, en 1er lieu, indiqué le Président de la République, relayant ainsi une plus grande détermination de l’Etat à poursuivre le renforcement du statut de la femme djiboutienne à travers le principe d’une collaboration plus fournie avec les ONGs.
« Deuxièmement, j’appelle à une mobilisation au niveau des communautés locales car le changement ne se décrète pas uniquement par la loi : il se construit au cœur des familles, des écoles, des quartiers… », a-t-il ensuite fait valoir, appelant de ses vœux à une plus grande implication des structures d’insertion collectives dans les efforts nationaux dévolus à l’amélioration des dispositions de la femme djiboutienne.
« Troisièmement, je propose que nous fixions collectivement des objectifs ambitieux à l’horizon 2030 ; plus de femmes dans les postes de décision, l’éradication des violences basées sur le genre, un accès équitable à la santé, à l’éducation et aux ressources productives », a-t-il plaidé, dévoilant sa volonté de faire dériver un round nouveau du renforcement du statut de la femme djiboutienne au prolongement d’une grille d’attributs et d’ambitions établie conjointement par l’Etat et la société civile.
Comme à l’accoutumée, la célébration djiboutienne de la Journée internationale de la Femme servit également de plateforme d’élaboration de bilan à notre pays en matière de réalisations consenties au profit des Djiboutiennes.
Dans ce volet de son discours, le Président Guelleh s’est amplement réjoui du processus sans cesse positif caractérisant notre pays en matière de droits de femmes.
« Dans le domaine de l’éducation, nous avons élargi l’accès des filles à l’école, réduit les taux d’abandon scolaire et promu l’enseignement supérieur pour les jeunes femmes », a, à ce propos, noté le Chef de l’Etat.
« Sur le plan économique, des programmes de formation et de d’entreprenariat ont permis à de nombreuses femmes de créer leurs entreprises », s’est-il félicité avant de citer d’importantes initiatives adoptées sur « le plan législatif …et du code de la famille », au titre d’avancées significatives enregistrées par notre pays sur le chapitre lié aux droits de la femme.
Humble et vertueux, quand bien même, sous son impulsion directe, notre pays a réalisé un pas de géant en matière de renforcement du statut de la femme, le Président Guelleh se démarque pour autant de tout triomphalisme.
« Les progrès que nous avons accomplis sont des jalons importants, mas ils ne doivent pas être des points d‘arrivée. Ils doivent être des tremplins vers un avenir meilleur », s’est-il limité à répéter le Chef de l’Etat, réitérant sa volonté de dédier toujours une part belle de son action à la tête du pays à la promotion des dispositions de la femme djiboutienne.
L’édition 2025 de la célébration djiboutienne de la Journée internationale de la femme n’a pas manqué de parrainer son lot traditionnel de rétributions.
Au nombre de trois, les bénéficiaires du Prix du Chef de l’Etat sont respectivement :
-Mme Fatouma Moussa Abdi, la Secrétaire Générale de l’UNFD qui a reçu, cette année, le Prix honorifique.
-Quant au prix économique et au prix social, ils ont été respectivement été attribués à Mme Ouba Hassan, artiste peintre et à l’Association Moudan de Dikhil.
La commémoration de la Journée internationale de la Femme était, comme toujours, adjointe cette année aussi d’un important volet animation où, les troupes folkloriques du pays ont, dans toutes les langues nationales, rivalisé de créativité et d’ingéniosité pour égayer la cérémonie.
Mais sans doute que cet évènement doit indubitablement son succès à la participation et à l’appui en filigrane qu’avec grâce, doigté et tacts lui a apporté la Première Dame et Présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), Mme Kadra Mahamoud Haid, figure de proue du paysage national féminin et icône toujours placée à l’avant-garde du combat pour la dignité et le bien-être des filles et des femmes de notre pays.