Le Chef de l’Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a présidé ce dimanche matin au Palais du Peuple, la cérémonie d’ouverture de la célébration de la Journée Internationale des Ecrivains Africains.
Instituée en 1962, la Journée Internationale des Ecrivains Africain a vu le jour en Ouganda et, est depuis célébrée tous les ans dans l’un de ses pays membres composés de la quasi-totalité des Etats du Continent noir.
Doté d’un comité d’organisation, en l’occurrence l’Association des Ecrivains d’Afrique, répondant au vocable anglais Pan African Writers (PAWA), la Journée Internationale des Ecrivains Africains fait office de rendez-vous au sommet pour l’affirmation de la Littérature, de l’Art et des Cultures d’Afrique.
Chacune de ses éditions se déploie sur deux jours et insère tout autant de forums d’échanges d’expertises entre écrivains et intellectuels issus d’Afrique que, de stands d’exposition pour produits littéraires et de création artistique.
Elle accroit surtout l’œuvre de son attrait à travers sa propension à commuer en une plateforme d’interaction avec les politiques auxquels, elle met à disposition de recommandations et de conseils avisés, notamment en matière de paix, de stabilité et de développement.
Le Président Guelleh a fait un important discours à la tribune de cet évènement.
Dans cette intervention, le Chef de l’Etat a tout d’abord loué le concours éminemment précieux que les Ecrivains et les intellectuels d’Afrique avaient apporté à la lutte pour l’Indépendance des peuples du Continent noir.
« Les écrivains africains, à travers leurs plumes et leurs engagements, ont contribué à l’éveil du nationalisme qui a été indispensable pour la résistance à l’asservissement du peuple africain », a dit en substance le Président Guelleh
Il rendit ensuite un hommage tout aussi appuyé au rôle « avant-gardiste » et d’éclaireurs auxquels ils souscrivent de nos jours dans « un monde en perpétuelle mutation. »
Ils contribuent aujourd’hui, « par le biais de leurs productions littéraires, à réveiller la confiance en soi et l’estime de soi chez le peuple africain et participent à la construction d’une vision commune du développement du continent », a noté en ce sens le Président Ismail Omar Guelleh.
Le Chef de l’Etat mit également à profit cette tribune pour exhorter les pouvoirs politiques d’Afrique à apporter leurs appuis et soutiens pleins et entiers aux écrivains et intellectuels du Contient dans leurs « engagements en faveur de l’éradication de l’analphabétisme, à la promotion des littératures en langues africains et à la traduction des littératures africaines ».
La célébration de la Journée internationale des Ecrivains Africains est adjointe cette année du thème « la place de la Littérature Africaine à l’âge du digital ».
Et connut un autre moment fort de ses étapes avec la remise de sa plus prestigieuse distinction, « la Médaille du Grand Mécène de la Littérature et de l’Art Africain » au Président de la République, à Son Excellence Ismail Omar Guelleh.
Ce sont les principaux responsables de l’Association PAWA, en l’occurrence son Président John Rusimbi et son Secrétaire Général, Dr Wale Okediran, qui ont conjointement remis cette distinction au Chef de l’Etat djiboutien
Evènement riche en couleurs et animé par d’entre-actes musicaux interprétés par les principales troupes artistiques et culturelles djiboutiennes, l’organisation, à Djibouti, de la Journée Internationale des Ecrivains Africains donnait à bien des égards aujourd’hui à notre pays les relents de capitale cultuelle, littéraire et artistique du Continent noir.
Outre les membres du Comité Directeur de l’Association PAWA, une trentaine d’écrivains africains issus de toutes les régions du Continent, ont pris part à la célébration, à Djibouti, de la Journée internationale des Ecrivains d’Afrique.
Côté djiboutien outre le Premier Ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed et les membres du Gouvernement dont la Ministre de la Jeunesse et de la Culture Dr. Hibo Moumin Assoweh, un collectif représentatif du paysage littéraire, artistique et intellectuel de notre pays, a participé à l’évènement.