Mesdames, Messieurs,
Les défis environnementaux de notre ère - qui ne sont que les conséquences de la longue période d'industrialisation qu'à connu le Monde depuis l'ère industrielle - nous entassent jour après jour dans une impasse planétaire qui risque à terme de nous dépasser, si ce n'est pas déjà le cas. Les effets dus aux changements climatiques se font de plus en plus ressentir dans nos pays; avancé du désert, un climat de plus en plus capricieux, augmentation des gaz à effet de serre et bien d'autres facteurs qui contribuent à une modification profonde de l'équilibre naturelle de notre planète. Apporter des solutions concrètes à ces défis est donc plus que nécessaire aujourd'hui, plus qu'hier.
Depuis la création de l’Alliance Solaire Internationale en novembre 2015 à Paris, l’institution qui s’est fixé l’objectif ambitieux de lutter contre les changements climatiques à l’échelle mondiale en permettant l’exploitation du potentiel solaire et en le rendant le plus abordable possible aux populations vivant dans les pays situés dans la ceinture entre les tropiques du Cancer et du Capricorne – soit 121 pays à fort potentiel solaire et près de 73% de la population mondiale – l’Alliance a vu la signature de l’accord-cadre de l’alliance par 52 pays dont 26 ont ratifié.
Bien que représentant une infime partie de cette population, les Djiboutiens se sentent privilégiés par la nature, raison pour laquelle nous rendons un vif hommage à cette institution, à ses premiers pas, mais aussi aux nobles efforts qu’elle ambitionne apporter pour contribuer à renforcer les stratégies de développement des énergies renouvelables et principalement "le solaire" dans ces pays à fort potentiel solaire – qui font souvent face à un défaut en capacité technico-financière pour développer ces ressources par leurs propres moyens.
En effet, bien que très ambitieux dans nos politiques énergétiques, mais aussi économiques et sociales, Nous, en Afrique, sommes caractérisés par un faible taux d’accès à l’électricité. Aujourd'hui, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Cela est le résultat de la faible capacité d’investissement disponible dans nos pays mais aussi de la cherté des technologies qui devraient permettre de développer un accès durable des populations aux services énergétiques de base.