Sous la Présidence de Son Excellence, Monsieur ISMAÏL OMAR GUELLEH, Président de la République et Chef du Gouvernement, a eu lieu ce mardi, 25 février 2025 , la 5ième séance du Conseil des Ministres
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
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Communication sur le Rapport Annuel 2024 de la Commission Nationale des Marchés Publics.
Le Secrétaire Général du Gouvernement a réalisé une communication sur le rapport annuel 2024 des activités de la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP). Le rapport de la CNMP s’inscrit désormais dans le paysage national et l’édition 2024, 4ème du genre ne déroge pas à la règle. Il souligne la volonté des autorités djiboutiennes de renforcer la communication et de mettre en avant les avancées majeures en matière de modernisation et de transparence du système de la commande publique en République de Djibouti. Grâce à (i) une gouvernance renforcée, (ii) à la digitalisation progressive des procédures et (iii) à un meilleur contrôle, la commande publique s’impose comme un véritable levier de développement économique et social. Au cours de l’année 2024, 223 marchés ont été attribués à 35 administrations contractantes, représentant un montant global de 52,98 milliards FDJ. Le rapport 2024 a mis en exergue le renforcement de la Préférence Nationale qui a été consolidée, en 2024 avec 71,02% des marchés octroyés à des entreprises djiboutiennes, favorisant ainsi l’expertise nationale et le développement des PME locales.
Le rapport 2024 mentionne également les avancées réalisées dans la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics avec la création courant 2023 d’un portail électronique informationnel des Marchés Publics qui constitue une première étape dans notre stratégie de réformes.
La mise en place de ce Portail a notamment permis (i) d’améliorer la traçabilité, (ii) d’accélérer le traitement des dossiers et (iii) de renforcer la transparence des transactions, instaurant ainsi une plus grande confiance des opérateurs économiques et des citoyens dans le processus d’attribution des marchés.
En 2024, la CNMP a également souscrit à une revue indépendante de performance qui a été menée afin d’évaluer l’efficacité du système des marchés publics et d’identifier les axes d’amélioration. Cette évaluation, première du genre en République de Djibouti, a souligné les efforts réalisés par la CNMP (i) en matière de délais de soumissions, (ii) en matière de traitement de l'information et (iii) en matière de transparence avec la diffusion annuelle des attributaires de la commande publique. Elle a également souligné des axes d’amélioration avec la nécessité de procéder à un meilleur suivi des contrats ainsi qu'un meilleur suivi dans le volet lié à la bonne exécution des contrats.
Durant l’année 2024, la CNMP a œuvré afin d’améliorer le renforcement des capacités nationales et a initié plusieurs programmes de renforcement des capacités en internes avec les administrations contractantes et en collaboration avec des partenaires techniques et financiers. Ces formations ont permis aux acteurs de la commande publique de mieux maîtriser les procédures et d’améliorer la gestion des marchés publics.
L’année 2024 a également été marquée par la tenue d’un colloque régional sur la commande publique, réunissant plus de 350 participants issus (i) du secteur public, (ii) du secteur privé, (iii) de la société civile ainsi que (iv) de nombreux représentants de pays africains. Cet événement nationale mais aussi continentale a permis d’échanger sur les expériences des uns et des autres, sur les réformes en cours et a aussi permis de poser les jalons d’une feuille de route pour l’amélioration continue du système des marchés publics.
Sur le plan continental, la CNMP a développé des partenariats en participant à la 4ème Assemblée du Réseau Africain de la Commande Publique (RACOP) à Kigali, où la République de Djibouti a été désigné comme Coordinateur de la Région de l’Afrique de l’Est. Cette nomination témoigne de la reconnaissance des réformes engagées par notre pays dans la commande publique mais aussi et surtout de l’engagement de la République de Djibouti en faveur d’une commande publique (i) plus performante, (ii) plus transparente et (iii) davantage conforme aux standards internationaux.
Dans la continuité des efforts engagés, la CNMP prévoit en 2025 plusieurs réformes structurantes visant à consolider la modernisation du système de commande publique avec (i) la Révision du cadre réglementaire : Une réflexion sur la mise à jour du Code des Marchés Publics sera effectuée pour mieux l’adapter aux évolutions du marché et garantir un cadre plus efficace et transparent, (ii) le Renforcement du cadre numérique : Des nouvelles fonctionnalités seront intégrées au Portail Électronique des Marchés Publics afin de simplifier davantage les procédures et d’améliorer l’accessibilité aux PME et avec également le lancement de la réflexion sur la méthodologie à mettre en œuvre pour le lancement d’ici 2027 d’une plateforme nationale d’e-Procurement qui permettra de digitaliser de bout en bout le processus de passation des marchés publics, (iii) l’évaluation continue de la performance du système de passation des marchés publics, (iv) le Soutien aux Consultants et entreprises locales : L’accès aux marchés publics sera facilité pour les Consultants Nationaux, les PME, les jeunes entrepreneurs garantissant ainsi une commande publique plus inclusive et équitable.
À travers ces initiatives, la CNMP réaffirme son engagement en faveur d’une commande publique plus transparente, performante et inclusive, au service du développement durable de Djibouti.
Enfin, il convient de préciser que le rapport 2024 qui sera publié au JORD et dans le portail permettra (i) aux décideurs politiques, (ii) aux acteurs économiques, (iii) aux administrations, (iv) aux chercheurs, (v) aux universitaires, (vi) aux étudiants et (vii) à tous nos concitoyens d’avoir une vision globale des progrès, des défis et des perspectives pour une meilleure gouvernance économique en République de Djibouti, mettant en avant l'importance de la transparence, de l’équité et de l'innovation dans les marchés publics.
MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES CHARGE DE L'INDUSTRIE
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Projet de Décret portant création du Statut particulier des cadres de l’INSTAD.
Le présent projet de Décret a pour objet la création du statut particulier des cadres de l’Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD). Les données fiables et précises constituent des outils indispensables pour la planification et l’évaluation des politiques publiques.
Jusqu’à présent, les statisticiens ne disposaient pas d’un cadre juridique spécifique qui prenait suffisamment en compte la technicité et les exigences spécifiques de ces métiers. Ainsi ce nouveau statut particulier complète le Décret n°89-0062/PRE du 29 mai 1989 relatif aux Statuts Particuliers des Fonctionnaires.
Ce texte prévoit la création d’un statut particulier des cadres de la statistique qui comprend (i) un cadre des administrateurs de la statistique de l’échelle de rémunération et de carrière A, (ii) un Cadre des Techniciens Supérieur de l’échelle de rémunération et de carrière B, (iii) un cadre des agents de maîtrise de la statistique de l’échelle de rémunération C.
L’adoption de ce Décret permettra de renforcer l’attractivité des métiers de la statistique et garantira « in fine » à une meilleure qualité des données produites, contribuant ainsi à des meilleures prises de décision et des politiques plus efficaces.
Le projet de Décret s’inscrit dans la volonté de moderniser l’administration publique en particulier le domaine de la production et de l’analyse des données statistiques et démographiques.
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Projet de Décret portant adoption de la stratégie et du plan d’actions 2024-2027 de réforme de la gestion des finances publiques.
La République de Djibouti poursuit ses efforts de modernisation de la gestion des finances publiques dans le cadre de sa Vision 2035 et de son Plan National de Développement (PND) 2020-2024. L’évaluation PEFA de 2022 a mis en évidence des défis liés (i) à la discipline budgétaire, (ii) à la mobilisation des ressources fiscales et (iii) à la transparence des dépenses publiques. Pour y répondre, la Stratégie de Gestion des Finances Publiques (GFP) vise à aligner les pratiques financières sur les normes internationales afin d’assurer une gestion (i) efficace, (ii) responsable et (iii) transparente des ressources publiques.
Cette réforme repose sur plusieurs axes majeurs, notamment (i) le renforcement du contrôle budgétaire, (ii) la diversification des sources de revenus en réduisant la dépendance aux droits de douane, et (iii) l’adoption d’une budgétisation axée sur les résultats. Elle met aussi en place un dispositif de gouvernance spécifique pour assurer un meilleur suivi de la réforme et une plus grande efficacité de cette dernière avec, par ailleurs, une meilleure supervision des entreprises publiques.
Enfin, le projet de Décret consacre un Plan d’Action pour la période 2024-2027, définissant les priorités et les indicateurs de performance. Il établit également un cadre de concertation avec les partenaires techniques et financiers afin de garantir l’harmonisation des efforts et le respect des priorités nationales. Cette initiative marque une avancée majeure vers une gestion plus transparente et efficace des finances publiques, en se basant sur un engagement collectif et une coordination efficace entre les acteurs impliqués.
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Projet d’Arrêté portant organisation, composition et fonctionnement des structures de gouvernance de la stratégie de réforme de la gestion des finances publique (GFP).
La Stratégie de Réforme de la Gestion des Finances Publiques (GFP) vise à renforcer l'efficacité et la transparence des finances publiques par des mesures structurelles et organisationnelles. Son objectif principal est de moderniser la gestion des ressources publiques, d'améliorer la planification et l'exécution budgétaire, ainsi que de favoriser une meilleure coordination entre les acteurs institutionnels. Cette stratégie repose sur une gouvernance claire et structurée pour garantir la responsabilisation et le suivi efficace des réformes.
Le présent projet Arrêté établit l'organisation et le fonctionnement des organes chargés de la mise en œuvre de cette stratégie. Il définit les missions et les responsabilités des différentes entités, notamment le Comité de Pilotage des Réformes (COPIL), chargé de fixer les orientations stratégiques et de superviser l'exécution des réformes, ainsi que le Secrétariat Exécutif, qui coordonne les actions et assure le suivi opérationnel. Par ailleurs, le Comité Technique des Réformes des Finances Publiques joue un rôle clé dans l'analyse des données économiques et financières et l’évaluation de la cohérence des politiques sectorielles avec la stratégie GFP.
Le projet d'Arrêté met également en place un dispositif de coordination entre les différentes parties prenantes, y compris les bailleurs de fonds, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse et efficace des réformes. L’accent est mis sur l’importance d’une communication fluide et d’une vision commune pour assurer la cohérence et l’efficacité des actions engagées.
MINISTÈRE DU TRAVAIL CHARGÉ DE LA FORMALISATION ET DE LA PROTECTION SOCIALE
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Projet de Décret déterminant les conditions de certaines positions des fonctionnaires.
Le projet de Décret a pour objet de fixer les modalités d'application des dispositions du Titre VIII de la Loi n°21/AN/23/9ème L portant Statut Général des Fonctionnaires, en ce qui concerne la réglementation applicable à certaines positions des fonctionnaires. Ce projet répond à l’objectif d’améliorer le régime juridique applicable aux fonctionnaires (i) en activité, (ii) en service détaché, (iii) en disponibilité, et (iv) hors cadres, permettant ainsi une gestion optimale des ressources humaines dans l’administration publique. Il établit notamment les critères et conditions nécessaires pour qu'un fonctionnaire puisse être placé en position de détachement, facilitant la mobilité inter-institutionnelle.
Par ailleurs, ce texte définit les droits et obligations des fonctionnaires dans chaque position, en veillant à maintenir leurs droits fondamentaux et les garanties statutaires associées à leur corps d’appartenance.
Ce texte garantit l’égalité de traitement entre les fonctionnaires hommes et femmes en matière de disponibilité.
Enfin, le présent projet de Décret abroge l’ensemble des dispositions contenues dans le Décret n°84-058/PR/FP fixant le régime des congés et absences des fonctionnaires et le Décret n°2006-0191/PR/MESN déterminant les conditions de la position hors cadre.
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Projet de Décret fixant le régime des congés et absences des fonctionnaires.
Pris en application de l’article 75 de la Loi n°21/AN/23/9ème L portant Statut Général des Fonctionnaires, le projet de Décret établit le cadre juridique régissant les congés et absences des fonctionnaires, précisant les conditions d’octroi, la durée et les obligations des bénéficiaires. Ce projet traite des différents régimes de congé des fonctionnaires qui sont accordés en fonction de critères précis, notamment (i) pour certains congés, comme le congé annuel, (ii) des autorisations exceptionnelles d’absences qui sont prévues pour des événements familiaux ou des circonstances particulières, (iii) des congés de maladie nécessitant une certification médicale, etc...
Ainsi, ce projet de Décret encadre de manière stricte la gestion des congés et absences afin d’assurer un fonctionnement optimal de l’administration tout en garantissant les droits des fonctionnaires. Il impose un équilibre entre la protection des agents publics et la continuité du service public, en fixant des règles précises quant aux conditions d’octroi, aux durées et aux obligations incombant aux bénéficiaires.
Enfin, le présent projet de Décret abroge l’ensemble des dispositions contenues dans le Décret n°83-104/PR/FP fixant le régime des congés et absences des fonctionnaires et le Décret n°2019-091/PR/MTRA modifiant certaines dispositions du Décret susvisé.
Communiqué
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Porte-parole du Gouvernement par intérim a fait un compte rendu sur la participation de la délégation conduite par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismaïl Omar Guelleh, à la 38ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine qui s’est tenue du 15 au 16 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le Premier Ministre a fait un compte rendu sur sa participation à la tête d’une forte délégation de haut niveau au Sommet pour l’Action sur Intelligence Artificielle (IA) qui s’est tenue du 06 au 11 février 2025 à Paris, en France.
Le Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, a fait un compte rendu sur sa visite de travail qu’il a effectué à Windhoek, en Namibie, du 09 au 11 février 2025.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie a fait une communication sur l’état d’avancement du 3ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH-3) de Djibouti et souligne que ce recensement consiste à mettre à jour les indicateurs socioéconomiques et démographiques. Il souligne que le présent recensement vise à fournir de données fiables et récentes nécessaires à la conception, à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des politiques de développement. Le Ministre a également fait une présentation du rapport de la Revue par les Pairs du Système Statistique Nationale (SSN) de la République de Djibouti. La présente évaluation a été réalisée par une mission constituée des pairs des pays du Bénin et de la Côte d’Ivoire, à l’initiative de l’Institut Statistique de l’Union Africaine (STATAFRIC) et d’Eurostat. L’objectif de l’évaluation est apprécié dans quelle mesure le fonctionnement des SSN de Djibouti est conforme aux principes fondamentaux de la statistique officielle (PFSO) des Nations Unies et à ceux de la Charte Africaine de la Statistique (CAS). Les investigations ont porté sur les cinq (5) principales thématiques à savoir (i) l’Environnement institutionnel, (ii) l’Organisation et coordination du SNN, (iii) la Qualité statistique, (iv) le Processus et production statistiques et (v) la Diffusion, l’archivage et la sécurité des données statistiques.
Le Ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Industrie a fait un rapport sur la stratégie de Réforme de la Gestion des Finances Publiques (SR-GFP). Dans le cadre de la modernisation et d’amélioration de la gouvernance économique et financière, la République de Djibouti met en œuvre une Stratégie de Réforme de la Gestion des Finances Publiques (SR-GFP). Cette initiative vise à renforcer la discipline budgétaire, optimiser l’allocation des ressources publiques et aligner la gestion financière du pays sur les normes internationales.
Cette réforme s’articule autour de plusieurs axes stratégiques visant plusieurs objectifs notamment (i) le renforcement de la discipline budgétaire, (ii) la modernisation du système fiscal, (iii) la rationalisation des dépenses publiques et (iv) l’amélioration de la transparence financière.
L’accent est mis sur la mobilisation des ressources, avec une réforme du cadre fiscal et douanier visant à réduire la dépendance aux droits de ports et à élargir l’assiette fiscale.
Par ailleurs, la SR-GFP prévoit une meilleure gestion des investissements publics, avec l’introduction d’un cadre rigoureux pour la sélection et le suivi des projets ainsi que la mise en place d’un Compte Unique du Trésor pour optimiser la gestion de la trésorerie. La réforme intègre également la budgétisation triennale et la transition vers un Budget Programme (BP), garantissant une allocation plus efficace des ressources en fonction des objectifs de développement.
Un volet majeur de cette réforme concerne la modernisation des marchés publics, avec l’introduction d’un système de e-procurement et un cadre réglementaire renforcé pour assurer transparence et efficacité. En parallèle, le gouvernement mettra en place un dispositif de contrôle interne et externe plus performant, incluant le renforcement des missions de l’Inspection Générale de l’État (IGE) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
Enfin, la SR-GFP intègre un programme de digitalisation du système financier de l’État, avec l’adoption de solutions GovTech pour moderniser la gestion des finances publiques et renforcer la transparence des opérations budgétaires.
Pour garantir la réussite de cette réforme, la mise en œuvre de cette stratégie sera supervisée par un Secrétariat de Coordination des Réformes (SCR) et pilotée par un Board politique. Un dispositif de suivi et d’évaluation garantira le bon déroulement des actions prévues et l’atteinte des objectifs fixés.
Le Ministre de l’Economie et des Finances chargé de l’Industrie a présenté le bilan des réalisations de Djibouti dans le cadre de l’initiative Horn of Africa sur la période 2019-2024. Cette initiative régionale a permis de renforcer l’intégration économique et d’accélérer le développement des infrastructures stratégiques, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et du commerce. La République de Djibouti a ainsi consolidé son rôle de hub logistique en modernisant ses infrastructures portuaires et en améliorant les corridors commerciaux reliant la région.
Le Ministre de l’Intérieur a fait un compte rendu sur sa participation à la 42ème Session Ordinaire du Conseil Arabe de l’Intérieur qui s’est tenue le 16 février 2025 à Tunis, en Tunisie.
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources Halieutiques a fait un compte rendu sur sa participation au Sommet des Ministres sur l’Irrigation et le Changement Climatique qui s’est tenu du 13 au 14 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Le Ministre des Infrastructures et de l’Equipement a fait un rapport sur la réunion ministérielle relative au projet de mise en place d’une institution de gestion du corridor de Djibouti qui s’est tenue du 10 au 13 février 2025 à Bishuftu, en Éthiopie, du 10 au 11 février 2025.
Le Ministre de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications a fait un compte rendu de sa visite de travail qu’il a effectué au Koweït du 12 au 14 février 2025.
La Ministre de la Jeunesse et de la Culture a fait un rapport sur les activités du Comité technique pour le lancement du Mémorial de la Paix d’Arta (MPA). La Ministre a fait également un compte rendu sur sa participation à la 13ème Conférence des Ministres de la Culture dans le monde islamique qui s’est tenue du 12 au 13 février 2025 à Djeddah, en Arabie saoudite.
La Ministre Déléguée chargée de l’Economie Numérique et de l’Innovation a fait un compte rendu sur sa participation à la 4ème Assemblée Générale de l’Organisation de la Coopération Numérique (DCO) qui s’est tenue le 19 février 2025 en Jordanie.
Le Chef de l’Etat et les membres du Gouvernement ont adressé à Son Excellence MAHAMOUD ALI YOUSSOUF, leurs plus sincères félicitations pour son élection au poste de Président de la Commission Africaine qui a eu lieu le 15 février 2025 lors du 38ème Sommet de l’Union Africaine.
Ce succès, amplement mérité, témoigne de ses compétences avérées, de son engagement indéfectible et de son dévouement constant au service des valeurs et des objectifs de notre continent.
Cette distinction honore non seulement sa personne, mais également notre nation tout entière. Nous lui adressons nos vœux les plus chaleureux de réussite dans l’exercice de ses nouvelles fonctions et sommes convaincus qu’il saura, avec rigueur et détermination, relever les défis qui l’attendent au sein de cette prestigieuse institution. S.E Mahamoud Ali Youssouf prendra officiellement ses fonctions à la Présidence de la Commission de l’UA le 15 mars 2025.
En fin de séance, le Président de la République et les membres du Gouvernement ont souhaité à l'occasion de l'arrivée du mois béni de Ramadan leurs meilleurs vœux de paix, de prospérité et de prières à toutes les Djiboutiennes et à tous les Djiboutiens ainsi qu’à l’ensemble des musulmans du monde entier.