Cette décision du Chef de l’Etat djiboutien est intervenue dans le cadre d’un courrier officiel adressé mardi 6 octobre dernier au juge anglais.
Dans sa lettre au juge, le Président de la République a expliqué dans son courrier, que par cette décision, il n’entendait nullement manquer de respect au juge et à la Haute Cour de justice du Royaume-Uni, mais que «les intérêts supérieurs de mon pays, qui sont la principale raison de cette action en justice, ne me permettent pas de venir au Tribunal. »
«Je suis parvenu à la conclusion, en ayant longuement réfléchi aux conséquences de ma venue et au précédent que cela pourrait créer, qu’il ne serait pas approprié pour moi de le faire», a écrit le Chef de l’Etat.
«Ce sont les actions de M. Boreh, et non les miennes, qui doivent rester au centre de cette affaire», a-t-il expliqué.
M. Ismaïl Omar Guelleh qui a soumis deux témoignages écrits dans le cadre ce contentieux, a maintenu que le juge constatera dans les preuves qui lui seront présentées dans les prochaines semaines que «les actions de M. Boreh ont gravement nuit aux intérêts de Djibouti.»
Le Président Guelleh a soutenu que son devoir constitutionnel consiste à «protéger les intérêts du peuple djiboutien et à maintenir la dignité et l'inviolabilité des intérêts de la République», alertant ainsi la Cour sur le combat qu’il livre pour son pays «qui est la victime principale de cet acharnement éhonté de la part de M. Boreh et de ses partenaires.»