Le Président de la République, Président en exercice de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD), Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a dans une réunion du Quartet de l’IGAD pour le Soudan qui, eut lieu ce mercredi,en début d’après-midi, en marge des travaux du sommet africain 2023 sur le Climat au Kenya, décliné les grandes lignes d’un plan de sortie de crise pour la guerre au Soudan.
Le Quartet de l’IGAD sur le Soudan correspond à un pouls de 4 pays membres de l’Organisation régionale en charge de la problématique soudanaise et, est présidé actuellement par le Kenya.
La proposition de sortie de crise du Président Guelleh pour le Soudan repose sur l’initiation d’une action à plusieurs niveaux où, au regard de la dégradation avancée de la situation dans ce pays frère, l’urgence doit toutefois aller à la mise en place de couloirs humanitaires acceptés par toutes les parties protagonistes du conflit soudanais.
« Nous pensons que le plus urgent c’est de répondre de manière appropriée aux besoins humanitaires de la population soudanaise », aaffirmé le Chef de l’Etat, appelant « le Secrétariat à élaborer sans plus tarder un plan d’urgence qui sera partagé avec les pays membres. »
En dehors du volet humanitaire, l’IGAD doit, aux yeux du Président djiboutien, appréhender la résolution de la crise soudanaise à travers un processus de médiation conduit sous son égideet dont, l’ultime but consiste à déboucher sur un arrêt inconditionnel des hostilités entre les belligérants.
« Nous devons réitérer notre appel à un cessez-le-feu durable et l’invitation au général Al –Burhan et au Général Daglo à se réunir sous les auspices de l’IGAD dans l’une de nos capitales pour commencer à négocier la fin de la guerre au Soudan », a, en ce sens, indiquéle Président de la République, Président en exercice de l’IGAD.
Le plan de sortie de crise préconisé par le Président djiboutienpour le Soudan fait enfin état d’un 3ème palier d’action prévoyant à terme l’établissement, à la tête du pays, d’un Gouvernement civil,inclusif et représentatif de l’ensemble des sensibilités politiques et de la société civile soudanaise.
« Comme nous le savons tous, le processus politique incarné par les partis politiques et les organisations de la société civile doit être lancé. Il appartient au peuple soudanais de s’approprier le processus sans ingérence extérieure », a, à cet effet, déclaré le Président Guelleh, réitérant la détermination de l’IGAD à continuer « à apporter notre aide de la meilleure façon possible pour contribuer à la paix et à la stabilité au Soudan. »