A l’issue de cette audience, le Ministre de l’Equipement et des Transports qui a introduit au Chef de l’Etat ces futurs cadres du nouveau chemin de fer électrique djibouto-éthiopien, M Moussa Ahmed Hassan, s’est réjoui que « notre pays dispose désormais, à travers ces jeunes formés en Chine, de l’ensemble des compétences et spécialités nécessaires à la mise en service et à la régulation de notre nouvelle voie ferrée ».
« Ils sont une centaine à avoir reçu des formations supérieures dans les métiers du train sur un laps de 6 mois » a déclaré le Ministre de l’Equipement et des Transports, rappelant que « ces jeunes sont, à l’origine, tous issus de l’Université de Djibouti et avaient été reçu à un concours de recrutement ».
Le Directeur du Chemin de Fer Djibouto-Ethiopien (CDE), M Mahamoud Robeh Dabar a quant à lui décrit la prise de fonction de ces jeunes cadres comme un triomphe sur trois plans pour notre pays.
« C’est un succès pour notre pays sur le plan de la lutte contre l’oisiveté des jeunes, sur le plan de la création d’emplois et sur le plan de la capacité à relever le défi que requiert la régulation d’un de nos plus grands projets de développement : la mise en service d’un train électrique » a dit le Directeur du CDE.
Fiers et motivés, Hodane Hassan Moumin et Hassan Boulsa Loïta, les deux porte-voix de la pépinière des 100 jeunes cadres djiboutiens formés dans les métiers de cheminot, ont fait état de leur « impatience à traduire dans les faits les connaissances acquises ».