Il a fait cette déclaration à l’occasion de la cérémonie d’investiture du Président Guelleh comme candidat de l’Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) qui a eu lieu vendredi soir dernier à l’ancien Club Hippique de Djibouti.
« Nos communautés sont si imbriquées les unes avec les autres, si solidaires d’un développement économique et social, si jalouses des réussites déjà obtenues, qu’elles ne demandent qu’à préserver les acquits de la Nation » a dit le Premier Ministre, rendant bien compte par là que l’Etat ne pouvait se soustraire à l’obligation régalienne de valoir l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire.
Au cours de cette intervention, M Abdoulkader Kamil Mohamed a informé l’auditoire, un public venu nombreux pour acclamer le Président Guelleh, sur les écarts dangereux et les travers pernicieux que l’opposition fait souvent montre en matière de préservation de paix et de stabilité dans notre pays.
L’USN a pris part à la conspiration criminelle dirigée précédemment contre « l’ambulance incendiée à Marwaléé, au Nord » a affirmé le Premier Ministre djiboutien, rapportant les aveux faits à la justice par les « les commanditaires » de cet acte odieux.
Elle est également derrière les évènements violents qui ont récemment eu lieu à « Buldhoquo » a ajouté M Abdoulkader Kamil Mohamed, indiquant que ces « macabres faits » ont été planifiés dans le cadre « d’une rencontre des plus insolites » entre les dénommés « M Abdourahman Borreh, Abdourahman Bachir et Kadamy. »
S’il a déploré le refus de l’opposition à demeurer partenaire de « l’accord cadre du 30 décembre 2014 », il a prévenu qu’aucune dérogation ne sera faite à la poursuite en justice de tous ceux qui s’inscrivent en faux à la stabilité du pays, notamment « une partie des membres de l’opposition, dont les motivations et les propos sont imbibés de poison ».
« Ces derniers souhaitent satisfaire leur ambitions démesurés qu’en instaurant le chaos » a fait observer le Premier Ministre djiboutien, procédant à l’inventaire de quelques mesures d’ores et déjà entérinées par la Puissance publique pour préserver l’ordre et la sécurité dans le pays.
« Nous avons fermées en dehors des heures de prière certaines mosquées que, sous couvert de faux principes religieux », de gens dangereux « manipulent les membres de notre population » a expliqué M Abdoulkader Kamil, exhortant l’opposition à renouer avec l’esprit de l’article 3 de l’accord cadre du 30 décembre 2014 qui prévoit « l’arrêt de tout acte pouvant conduire à des situations de tensions entre les pouvoirs publics et les militants de l’opposition ».
Cette allocution du Premier Ministre s’inscrit dans le droit fil de l’intervention faite par le Président de la République dans la cérémonie dédiée à son investiture comme candidat de l’UMP à l’élection présidentielle de 2016.
« La survie de notre nation réside dans la fin de non recevoir totale que notre communauté sera en mesure d’opposer à ceux qui cherchent à monter les différentes composantes de notre nation entre tribus et ethnies » avait déclaré le Président Guelleh.