Dans cette intervention qu’il a essentiellement dédié à la thématique de la « résilience nutritionnelle » adjointe à la 35ème réunion ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine à laquelle il prend part depuis samedi, le Président Ismail Omar Guelleh a décrit la question de la sécurité alimentaire « d’enjeu majeur de développement, de dignité humaine et de gage de développement politique et social. »
Et précisé d’emblée que notre pays, « la République de « Djibouti, souscrit parfaitement » à l’objectif visant à éloigner, sur toute l’étendue du territoire national, le spectre de l’insécurité alimentaire.
Pour illustrer son propos, le Chef de l’Etat a procédé à l’inventaire général des mesures initiées à Djibouti en matière de résilience nutritionnelle.
Et cité à ce titre « la gratuité de l’accès à l’eau potable pour les populations rurales et leur cheptel, la politique de fixation des populations nomades autour de points d’eau, la gratuité de l’accès aux terres à vocation agricole et aux semences, la distribution à titre gracieux de têtes de bétail aux éleveurs, ayant perdu leur cheptel, suite à des sécheresses chroniques », au rang d’initiatives déjà en vigueur à Djibouti.
Le Président de la République a ensuite décliné l’engagement de Djibouti dans la lutte contre l’insécurité alimentaire à travers son adhésion systématique à l’ensemble de mécanismes régionaux et continentaux dévolus à cette problématique.
Il fit ainsi état de l’appartenance de notre pays au « programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (le PDDAA) », valide à l’échelle du continent africain depuis son adoption à « Maputo en 2014 » et « au Programme de résilience à la sécheresse et de développement de moyens de subsistance durables dans la Corne de l'Afrique (DRSLP), dont la mise en œuvre a débuté en 2013. »
L’hébergement volontiers de Djibouti de nombre de structures et institutions de renommée mondiale qui, concourent dans la gestion des défis liés à la problématique de l’insécurité alimentaire a valeur également, de l’aveu du Chef de l’Etat, d’insigne marque de la détermination de notre pays à vaincre ce fléau.
« Le centre régional d’exportation du bétail accrédité par la FAO et l’OIE, le laboratoire national d’analyse des aliments qui, a récemment bénéficié de la certification ISO, le Hub Régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) », constituent autant de structures dont notre pays favorise délibérément l’installation, aux fins d’accès et de transfert à l’importante expertise qu’elles possèdent dans le domaine de la résilience nutritionnelle et alimentaire.