La commission mixte paritaire djibouto-éthiopienne, en charge du développement des zones frontalières des deux pays, tient ces jours-ci la session annuelle de ses travaux à Arta, Chef lieu de la région du même nom, située à une quarantaine de kilomètres de Djibouti ville.
Outre l’élaboration d’un bilan critique des transformations opérées sur le terrain, sur le laps d’une année consécutive à la dernière réunion de ce comité mixte, les travaux de cette session serviront, comme à l’accoutumée, de plateforme d’identification à une série nouvelle d’initiatives propices au développement économique et social des zones frontalières des deux pays.
Si d’emblée, les débats porteront sur les voies et moyens permettant d’accroitre la vocation de ces zones frontalières à offrir des prestations optimales de service dans tous les domaines, les travaux de cette assise ne manqueront pas non plus d’associer des thématiques qui relèvent de l’actualité, notamment la problématique du coronavirus.
Sur ce sujet précis, il sera essentiellement question de mécanismes à adopter en vue de l’évolution de ces zones frontalières en des véritables structures intégrées de coopération et de solidarité entre les deux pays dans le domaine de la prévention, du traitement et de la prise en charge de la pandémie du Covid-19.
Les travaux de ce comité conjoint s’attèlera également à définir les modalités d’une coordination plus efficiente des deux pays dans leurs zones frontalières autour des problématiques transnationales que sont les phénomènes de migration clandestine, de traite d’êtres humains, d’exode rural…
Outre les responsables et administrateurs des régions frontalières de deux pays, les Ministres djiboutiens de l’Intérieur et de la santé et leurs homologues éthiopiens prennent part aux travaux annuels de ce comité conjoint.