Dans cette intervention, le Président de la République qui a « souhaité la bienvenue » aux membres du nouveau Gouvernement a procédé au rappel des priorités qu’il fixe désormais pour le pays.
« J’ai pris l’engagement devant nos compatriotes de faire de Djibouti une nation prospère. J’ai aussi pris l’engagement de ne laisser personne sur le bord de la route » a affirmé en substance le Président Guelleh, révélant ainsi le fait que la lutte contre la pauvreté et les précarités et les efforts visant à accroitre les dispositions économiques demeurent ses priorités.
« Je souhaite l’atteindre en m’appuyant particulièrement sur la formation et le travail qui, sont les leviers essentiels de sa réussite » a dit le Chef de l’Etat, affichant clairement sa volonté de parvenir à ces résultats par le biais du renforcement du niveau de compétences de nos concitoyens et par le biais de la poursuite de la politique, déjà largement entamée, de création d’emplois.
Le Président de la République a par ailleurs mis à profit cette tribune pour briefer les membres de son nouveau Cabinet sur leurs missions respectives, leurs étendues et en conséquence, sur la nature du travail qu’il attend de leurs parts.
« Ce Gouvernement auquel vous appartenez n’aura qu’un seul ordre, qu’un seul devoir ; celui de respecter et mettre en œuvre, dans la lettre et dans l’esprit le programme présidentiel » a–t-il déclaré, prévenant ainsi que les ministres seront jugés sur leurs aptitudes « à traduire dans les faits rapidement et sans hiatus » les politiques et les objectifs déjà définis.
Si le Chef de l’Etat a enfin assuré aux membres de son nouveau Cabinet qu’ils trouveront auprès de lui « une oreille attentive et une écoute » sans faille, il a toutefois averti qu’il ne tolérerait pas d’éventuels écarts à « la rigueur » et à l’exemplarité qui requièrent la fonction de Ministre.
« Vous connaissez mon attachement à l’unité de cette Nation et à la pérennité de la République. Je ne tolérerais donc aucune discrimination ni division qui mettrait en péril notre idée de cette dernière que ce soit au sein des départements ministériels » ou « dans le service rendu aux citoyens » a-t-il affirmé, donnant la pleine mesure de son rejet total vis-à-vis des notions de favoritisme et de clientélisme.