« La zizanie est en permanence en état d’inertie. Dieu haït celui qui la remue et qui la réveille a dit le prophète. On cherche à semer la zizanie dans notre pays. On recourt depuis un certain temps à toutes les astuces possibles et imaginables pour semer la zizanie chez nous. Le but escompté en définitive est celui de déstabiliser notre pays. On cherche à plonger notre pays dans un chaos auquel il a échappé jusqu’à lors. On veut coûte que coûte que notre pays bascule dans la violence et la guerre civile. Si nos compatriotes ne redoublent pas de vigilance, notre pays peut rapidement être en proie à l’instabilité et au chaos. L’Etat appartient à tous les Djiboutiens. Il est au service de tous les Djiboutiens. Il est solidaire avec tous les Djiboutiens. L’Etat a une égale préférence pour tous les Djiboutiens. Il assure une protection identique et semblable à tous les Djiboutiens. Nos compatriotes sont d’une seule et même tribu. Nous appartenons tous à la même nation, à la même religion. Il n’y a rien de mieux pour notre nation que de préserver sa paix civile, de promouvoir la fraternité et la solidarité entre compatriotes. Nous devons tous nous désolidariser de politiques véreux, prêts à tout, y compris à verser du sang pour accéder au pouvoir. Nous ne devons prêter aucun intérêt à ce genre d’individus qui sont des purs opportunistes. Ils n’ont aucune vocation à œuvrer pour les intérêts de notre pays et de notre peuple. Nos compatriotes doivent savoir que ceux qui manœuvrent en coulisses pour plonger notre pays dans l’instabilité ne sont pas avec nous à Djibouti. Ils sont à l’étranger et reçoivent eux-mêmes les instructions de la part de milieux hostiles, opposés à la réalisation d’un véritable développement chez nous. Ces milieux hostiles nous récusent le droit de coopérer avec des partenaires efficients. Ils veulent nous dicter tout. Ils nous récusent le droit à la liberté, à la dignité et à l’autodétermination. Ils nous récusent le droit d’être une nation souveraine qui décide librement de ses intérêts. Mais nous ne pouvons renoncer à notre droit légitime à la dignité et à l’autodétermination. Car nous croyons en Dieu et en la foi qu’il incombe d’obéir qu’à lui seul ».